Une voix assumée.Un parcours engagé.
Ce que je transmets passe par la voix.
Elle naît bien avant.
Il y a l’écoute, la sensation, l’énergie d’un texte… puis le souffle, la matière, le grain.
Je travaille avec justesse, en m’ajustant à ce qui est à dire — et surtout, à ce qui peut résonner et faire écho.
Pirate un jour, voix toujours
J’ai grandi avec un micro, ou presque. D’abord imaginaire, puis un magnéto-cassette.
Les premières voix, les premiers jingles, les premières audaces.
Puis la radio. Des stations encore pirates, l’âge d’or de la FM libre...
Oser, tomber, recommencer : c’est le jeu
Le culot,
c’est dire "chiche" avant de réfléchir.
Et ces rencontres.
Celles qui portent et encouragent, qui bousculent, qui ouvrent des voies qu’on n’aurait pas imaginées.
Et celles qui ferment les portes — et, sans le vouloir, donnent encore plus envie de briser les murs.
C’est ce qui mène des radios locales aux bandes-annonces d’ARTE, à son studio d’enregistrement.
Et ce jour, où la voix sort d’un écran.
On la reconnaît. On la découvre.
C’est étrange — et grisant.
Rien n’est figé.
Chaque projet est une relance, une nouvelle partition.
Chaque fois, il faut réinventer le geste.
On ajuste, on façonne, on affine.
On teste, on se plante, on s’améliore.
C’est la règle du jeu.
Et j’adore jouer.
Une empreinte, pas un écho
Être entendu ne suffit pas.
Il faut résonner. Rester. Marquer.